Effet de la courbe d’apprentissage en production continue :
Ce module utilise la loi de Wright, encore appelĂ©e loi de Boeing, pour l’effet de la courbe d’apprentissage en production continue. Cette loi de la nature, dans le domaine des coĂ»ts, est valable dans le contexte suivant pour toute sorte d’opĂ©rations rĂ©pĂ©titives (essentiellement fabrication et maintenance prĂ©ventive) :
-  produit inchangé (pas de modifications substantielles en cours de fabrication),
-  postes de travail et outillages inchangés,
-  opérateurs inchangés (ou ayant le même niveau de qualification).
Les observations industrielles ont alors montré que :
-  le temps nĂ©cessaire Ă l’exĂ©cution d’un travail dĂ©terminĂ© diminue Ă chaque fois que l’opĂ©rateur passe d’une unitĂ© Ă la suivante, grâce Ă l’accoutumance qu’il acquiert,
-  le gain de temps existe toujours mais s’amortit Ă chaque fois que l’opĂ©rateur passe d’une unitĂ© Ă la suivante,
-  les diminutions des temps sont diffĂ©rentes selon la nature des travaux effectuĂ©s. NĂ©anmoins, une constante gĂ©nĂ©rique, appelĂ©e coefficient global d’apprentissage (kg) peut ĂŞtre identifiĂ©e. Sa valeur numĂ©rique est fonction du type de produit et de son procĂ©dĂ© de rĂ©alisation. Il existe donc une infinitĂ© de courbes d’apprentissage correspondant Ă une famille paramĂ©trable par couple produit/procĂ©dĂ©.
La constante d’apprentissage est telle que C(2i) = kg x C(i) en appelant « C » le coĂ»t (ou le prix) de l’unitĂ© travaillĂ©e et « i » son rang, c’est-Ă -dire son numĂ©ro de sortie par rapport au dĂ©but de l’activitĂ©. Ceci revient Ă dire que le coĂ»t de production est multipliĂ© par kg lorsque le rang de production est doublĂ©.
Un module de calcul du Kg est Ă©galement disponible.
Effet de la variation de cadence de fabrication :
Le logiciel calcule immĂ©diatement l’effet sur le coĂ»t d’une variation de la cadence par rapport Ă la cadence optimale retenue pour les investissements nĂ©cessaires Ă la chaĂ®ne de production.
L’utilisateur donnera les informations suivantes en fonction de la boite de dialogue qu’il activera selon les 8 possibilitĂ©s rencontrĂ©es en pratique :
-  pourcentage des charges de structures (indirectes et fixes) dans le coût complet de revient par unité (ou dans le prix de vente). Elle est exprimée en pourcentage et se réfère à la cadence optimale de fabrication ;
-  niveau d’activitĂ© sur la chaine d’opĂ©rations. C’est le rapport entre la cadence rĂ©elle et la cadence optimale en pourcentage. Le chiffre peut ĂŞtre infĂ©rieur ou supĂ©rieur Ă 100% selon le niveau d’activitĂ© de la ligne de production,
- Â un effet de seuil est atteint ou non sur les charges de structures indirectes et fixes,
- Â si oui de combien les charges de structure Ă©voluent elles en pourcentage,
-  la main d’œuvre directe est mensualisée ou non sur la chaîne de production,
-  si la main d’œuvre est mensualisée, quel est le pourcentage de cette main d’œuvre directe dans la valorisation du produit à cadence optimale,
-  s’il y a des heures supplémentaires du personnel, à combien ces heures sont elles bonifiées en pourcentage du salaire de base.
La prise en compte de l’effet de seuil permet Ă un certain moment d’ajuster les charges indirectes et fixes Ă l’activitĂ© rĂ©elle de la chaĂ®ne de production (c’est-Ă -dire la cadence). Dans ce cas, cliquer sur « effet de seuil actif » ce qui ouvre une nouvelle fenĂŞtre. L’utilisateur pourra choisir entre :
-  rĂ©duction des charges de structures pour ajuster l’outil de production Ă la sous-activitĂ©, existante et jugĂ©e durable,
-  augmentation des charges de structures pour ajuster l’outil de production Ă la sur-activitĂ©, constatĂ©e et considĂ©rĂ©e comme durable,
L’utilisateur indiquera alors le pourcentage d’ajustement possible de ces charges de structures indirectes et fixes.
Le résultat : coût unitaire à cadence réelle / coût unitaire à cadence optimale apparaît immédiatement en bas de la boite de dialogue. Le résultat peut-être supérieur ou inférieur à 1 selon la situation rencontrée.
Maîtrise des risques / Intégration de sous-systèmes :
Le but de ce module est d’agréger des sous systèmes, encore appelés indifféremment par les praticiens : des composants, des tâches, des sous-ensembles ; dont les caractéristiques sont connues, afin d’évaluer les caractéristiques du système complet.
Il s’agit d’analyser les risques au niveau de l’intégration pour maîtriser les aléas élémentaires qui eux sont connus.
Les diagrammes de CCOStat4 permettent de représenter graphiquement les sous systèmes au sein d’un processus, afin de pouvoir évaluer le coût global d’un système à partir des plages de coûts des sous-systèmes.